Henri MAILLOT, mort pour l'Algérie
3 participants
Page 1 sur 1
Henri MAILLOT, mort pour l'Algérie
Henri MAILLOT
Henri MAILLOT est né à Alger 11 Janvier 1928 dans une famille pied noir.
Mobilisé dans les rangs de l'armée française, il avait le grade d'aspirant.
Il déserte l'armée en Avril 1956, profitant d'une mission de transport d'armes et de munitions.
Il amène son camion chargé d'armes et de munitions le 4 avril 1956 dans la forêt de Baïnem, près d'Alger où il devait prendre contact avec des militants de la révolution Algérienne et leur remettre son chargement: un stock très important constitué de près de trois cents armes (pistolets, fusils…..) et des munitions qui vont avec.
L’affaire eut un très grand retentissement.
Un peu plus d'un mois après, le 7 Mai 1956, il rejoint le groupe formé par Abdelkader BABOU, Mohamed BOUALEM et Mustapha SAADOUN dans la région d’Orléansville (Chlef actuellement), groupe connu sous le nom de "Maquis Rouge" et qui se renforcera avec la venue de Abdelhamid GUERAB, sous-lieutenant déserteur lui aussi et de Maurice LABAN grâce au rôle joué par Marylise BEN HAIM, une institutrice qui, elle-aussi, avait épousé la cause des Algériens.
Lors d'un accrochage avec les troupes coloniales, le 5 juin 1956, Henri MAILLOT est capturé vivant.
Alors qu’on veut lui faire crier “Vive la France”, il s’exclame “Vive l’Algérie indépendante !”, les derniers mots qu'il prononcera avant de mourir, abattu froidement par le tir d'une rafale.
Il avait 24 ans.
Admin
Henri MAILLOT est né à Alger 11 Janvier 1928 dans une famille pied noir.
Mobilisé dans les rangs de l'armée française, il avait le grade d'aspirant.
Il déserte l'armée en Avril 1956, profitant d'une mission de transport d'armes et de munitions.
Il amène son camion chargé d'armes et de munitions le 4 avril 1956 dans la forêt de Baïnem, près d'Alger où il devait prendre contact avec des militants de la révolution Algérienne et leur remettre son chargement: un stock très important constitué de près de trois cents armes (pistolets, fusils…..) et des munitions qui vont avec.
L’affaire eut un très grand retentissement.
Un peu plus d'un mois après, le 7 Mai 1956, il rejoint le groupe formé par Abdelkader BABOU, Mohamed BOUALEM et Mustapha SAADOUN dans la région d’Orléansville (Chlef actuellement), groupe connu sous le nom de "Maquis Rouge" et qui se renforcera avec la venue de Abdelhamid GUERAB, sous-lieutenant déserteur lui aussi et de Maurice LABAN grâce au rôle joué par Marylise BEN HAIM, une institutrice qui, elle-aussi, avait épousé la cause des Algériens.
Lors d'un accrochage avec les troupes coloniales, le 5 juin 1956, Henri MAILLOT est capturé vivant.
Alors qu’on veut lui faire crier “Vive la France”, il s’exclame “Vive l’Algérie indépendante !”, les derniers mots qu'il prononcera avant de mourir, abattu froidement par le tir d'une rafale.
Il avait 24 ans.
Admin
Dernière édition par Admin le Jeu 9 Juil - 18:18, édité 2 fois
Re: Henri MAILLOT, mort pour l'Algérie
Lettre d' Henri Maillot à la presse
L’écrivain français Jules Roy, colonel d’aviation, écrivait, il y a quelques mois : “Si j’étais musulman, je serais du côté des fellagha” [3].
Je ne suis pas musulman, mais je suis Algérien, d’origine européenne. Je considère l’Algérie comme ma patrie. Je considère que je dois avoir à son égard les mêmes devoirs que tous ses fils. Au moment où le peuple algérien s’est levé pour libérer son sol national du joug colonialiste, ma place est aux côtés de ceux qui ont engagé le combat libérateur.
La presse colonialiste crie à la trahison, alors qu’elle publie et fait siens les appels séparatistes de Boyer-Bance. Elle criait aussi à la trahison lorsque sous Vichy les officiers français passaient à la Résistance, tandis qu’elle servait Hitler et le fascisme.
En vérité, les traîtres à la France, ce sont ceux qui pour servir leurs intérêts égoïstes dénaturent aux yeux des Algériens le vrai visage de la France et de son peuple aux traditions généreuses, révolutionnaires et anticolonialistes. De plus, tous les hommes de progrès de France et du monde reconnaissent la légitimité et la justesse de nos revendications nationales.
Le peuple algérien, longtemps bafoué, humilié, a pris résolument sa place dans le grand mouvement historique de libération des peuples coloniaux qui embrase l’Afrique et l’Asie. Sa victoire est certaine.
Et il ne s’agit pas comme voudraient le faire croire les gros possédants de ce pays, d’un combat racial, mais d’une lutte d’opprimés sans distinction d’origine, contre leurs oppresseurs et leurs valets sans distinction de race.
Il ne s’agit pas d’un mouvement dirigé contre la France et les Français, ni contre les travailleurs d’origine européenne ou israélite. Ceux-ci ont leur place dans ce pays. Nous ne les confondons pas avec les oppresseurs de notre peuple.
En accomplissant mon geste, en livrant aux combattants algériens des armes dont ils ont besoin pour leur combat libérateur, des armes qui serviront exclusivement contre les forces militaires et policières et les collaborateurs, j’ai conscience d’avoir servi les intérêts de mon pays et de mon peuple, y compris ceux des travailleurs européens momentanément trompés.
Henri Maillot
-------------------
Admin
L’écrivain français Jules Roy, colonel d’aviation, écrivait, il y a quelques mois : “Si j’étais musulman, je serais du côté des fellagha” [3].
Je ne suis pas musulman, mais je suis Algérien, d’origine européenne. Je considère l’Algérie comme ma patrie. Je considère que je dois avoir à son égard les mêmes devoirs que tous ses fils. Au moment où le peuple algérien s’est levé pour libérer son sol national du joug colonialiste, ma place est aux côtés de ceux qui ont engagé le combat libérateur.
La presse colonialiste crie à la trahison, alors qu’elle publie et fait siens les appels séparatistes de Boyer-Bance. Elle criait aussi à la trahison lorsque sous Vichy les officiers français passaient à la Résistance, tandis qu’elle servait Hitler et le fascisme.
En vérité, les traîtres à la France, ce sont ceux qui pour servir leurs intérêts égoïstes dénaturent aux yeux des Algériens le vrai visage de la France et de son peuple aux traditions généreuses, révolutionnaires et anticolonialistes. De plus, tous les hommes de progrès de France et du monde reconnaissent la légitimité et la justesse de nos revendications nationales.
Le peuple algérien, longtemps bafoué, humilié, a pris résolument sa place dans le grand mouvement historique de libération des peuples coloniaux qui embrase l’Afrique et l’Asie. Sa victoire est certaine.
Et il ne s’agit pas comme voudraient le faire croire les gros possédants de ce pays, d’un combat racial, mais d’une lutte d’opprimés sans distinction d’origine, contre leurs oppresseurs et leurs valets sans distinction de race.
Il ne s’agit pas d’un mouvement dirigé contre la France et les Français, ni contre les travailleurs d’origine européenne ou israélite. Ceux-ci ont leur place dans ce pays. Nous ne les confondons pas avec les oppresseurs de notre peuple.
En accomplissant mon geste, en livrant aux combattants algériens des armes dont ils ont besoin pour leur combat libérateur, des armes qui serviront exclusivement contre les forces militaires et policières et les collaborateurs, j’ai conscience d’avoir servi les intérêts de mon pays et de mon peuple, y compris ceux des travailleurs européens momentanément trompés.
Henri Maillot
-------------------
Admin
Re: Henri MAILLOT, mort pour l'Algérie
Hommage à Henri MAILLOT
Source :
http://www.lematindz.net/
le 05 Juin, 2008
Extrait
Imposant recueillement sur la tombe d'Henri Maillot
Des centaines de personnes se sont recueillies jeudi à Alger sur la tombe d'Henri Maillot pour commémorer le 52ème anniversaire de la mort, au maquis, du militant de la cause nationale. Henri Maillot a été tué le 5 juin 1956 dans une embuscade tendue par les supplétifs (harkis) de l'armée française, menés par le Bachagha Boualem, dans la région d'El Karimia (Chlef). A bord d'un camion chargé d'armes et de munitions, l'aspirant Maillot avait déserté, quelques mois plus tôt, l'armée française pour rejoindre les rangs de l'ALN (Armée de libération nationale) dans la wilaya IV. Comme chaque année, depuis le transfert en 1963 des ses cendres au cimetière chrétien de Diar es-Saâda, près de son quartier natal (Clos Salembier-El Madania), d'anciens maquisards, d'anciens condamnés à mort de citoyens et habitants du quartier, se sont rassemblées autour de Mme Yvette Maillot, sa sœur , pour rendre hommage à "l'enfant du Clos (Salembier)", mort les armes à la main pour que vive l'Algérie indépendante. Parmi les présents, Mustapha Saâdoune, ex-officier de l'ALN et dernier rescapé en vie du groupe Maillot, accroché en 1956 dans le maquis de la wilaya IV. Le vieux militant a tenu, à cette occasion, à associer au souvenir de Maillot celui de ses compagnons d'armes tombés avec lui au champ d'honneur, Zernat, Moussaoui, Hanoune, mais aussi Maurice Laban : "Nous nous devons honorer tous nos chouhada sans distinction", a-t-il dit, ………………………………………………………………………………………..
Un habitant du quartier a préféré lire à l'assistance la lettre d'Henri Maillot adressée à la presse coloniale qu'il l'avait qualifié d'"aspirant félon" après sa désertion de l'armée française: "Je suis Algérien et comme tous les enfants de ce pays, j'ai répondu à l'appel de la mère patrie", avait-il répliqué, ajoutant : "J'ai conscience en donnant des armes à mes compatriotes que j'agis dans l'intérêt de mon peuple et de mon pays". "Par cette lettre qui a valeur de "testament", Henri Maillot a rejeté dans un même élan l'ordre colonial, tout en clamant son algérianité", a commenté un des voisins proches des Maillot………...
------------------
Admin
Source :
http://www.lematindz.net/
le 05 Juin, 2008
Extrait
Imposant recueillement sur la tombe d'Henri Maillot
Des centaines de personnes se sont recueillies jeudi à Alger sur la tombe d'Henri Maillot pour commémorer le 52ème anniversaire de la mort, au maquis, du militant de la cause nationale. Henri Maillot a été tué le 5 juin 1956 dans une embuscade tendue par les supplétifs (harkis) de l'armée française, menés par le Bachagha Boualem, dans la région d'El Karimia (Chlef). A bord d'un camion chargé d'armes et de munitions, l'aspirant Maillot avait déserté, quelques mois plus tôt, l'armée française pour rejoindre les rangs de l'ALN (Armée de libération nationale) dans la wilaya IV. Comme chaque année, depuis le transfert en 1963 des ses cendres au cimetière chrétien de Diar es-Saâda, près de son quartier natal (Clos Salembier-El Madania), d'anciens maquisards, d'anciens condamnés à mort de citoyens et habitants du quartier, se sont rassemblées autour de Mme Yvette Maillot, sa sœur , pour rendre hommage à "l'enfant du Clos (Salembier)", mort les armes à la main pour que vive l'Algérie indépendante. Parmi les présents, Mustapha Saâdoune, ex-officier de l'ALN et dernier rescapé en vie du groupe Maillot, accroché en 1956 dans le maquis de la wilaya IV. Le vieux militant a tenu, à cette occasion, à associer au souvenir de Maillot celui de ses compagnons d'armes tombés avec lui au champ d'honneur, Zernat, Moussaoui, Hanoune, mais aussi Maurice Laban : "Nous nous devons honorer tous nos chouhada sans distinction", a-t-il dit, ………………………………………………………………………………………..
Un habitant du quartier a préféré lire à l'assistance la lettre d'Henri Maillot adressée à la presse coloniale qu'il l'avait qualifié d'"aspirant félon" après sa désertion de l'armée française: "Je suis Algérien et comme tous les enfants de ce pays, j'ai répondu à l'appel de la mère patrie", avait-il répliqué, ajoutant : "J'ai conscience en donnant des armes à mes compatriotes que j'agis dans l'intérêt de mon peuple et de mon pays". "Par cette lettre qui a valeur de "testament", Henri Maillot a rejeté dans un même élan l'ordre colonial, tout en clamant son algérianité", a commenté un des voisins proches des Maillot………...
------------------
Admin
Re: Henri MAILLOT, mort pour l'Algérie
ça fait plaisir de savoir que d hommes aussi exemplaires ne soient pas tombés dans l'oubli allah yerham chouhada
tawaana- Nouveau
- Nombre de messages : 20
Age : 42
Localisation : hussein-dey
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: Henri MAILLOT, mort pour l'Algérie
Les héros ne meurent jamais, et Henri MAILLOT se compte parmi eux !
Ryad- Nouveau
- Nombre de messages : 30
Age : 61
Localisation : Algérie
Date d'inscription : 29/12/2009
Commémoration
Il y a 55 ans, Henri Maillot est tombé au champ d’honneur, un certain 5 juin 1956.
En répondant à l’appel de la patrie, Henri, l’enfant de Clos-Salembier (El-Madania), a offert sa vie pour une Algérie libre, indépendante, fraternelle et tolérante.
En sa mémoire et afin que nul n’oublie, une cérémonie de recueillement aura lieu, le samedi 11 juin 2011 à 10h, au cimetière de Diar Essâada (El-Mouradia).
Gloire à tous nos martyrs
(article liberté-algerie)
allah yarahmou il restera un exemple de bravoure ,un homme droit et courageux !
En répondant à l’appel de la patrie, Henri, l’enfant de Clos-Salembier (El-Madania), a offert sa vie pour une Algérie libre, indépendante, fraternelle et tolérante.
En sa mémoire et afin que nul n’oublie, une cérémonie de recueillement aura lieu, le samedi 11 juin 2011 à 10h, au cimetière de Diar Essâada (El-Mouradia).
Gloire à tous nos martyrs
(article liberté-algerie)
allah yarahmou il restera un exemple de bravoure ,un homme droit et courageux !
tawaana- Nouveau
- Nombre de messages : 20
Age : 42
Localisation : hussein-dey
Date d'inscription : 07/04/2010
commémoration du 60e anniversaire de la mort de Henri Maillot paix à son âme
"ils ont rendu hommage à HENRI MAILLOT des moudjahidine regrettent la marginalisation de leurs compagnons d’origine européenne"
"pendant la lutte de libération nationale, le peuple algérien n’a jamais fait de distinction entre un moudjahid d’origine algérienne et un moudjahid d’origine européenne. Nous étions tous soudés». Présente à la cérémonie de recueillement organisée au cimetière chrétien de Diar-Essaâda à El Madani sur les hauteurs d’Alger, la moudjahida Annie Steiner n’a pas mâché ses mots. «On parle beaucoup d’Henri Maillot. Tout le monde sait ce qu’il a fait, c’est certain. Nous n’avons pas besoin de le rabâcher constamment. Par contre ce qu’on ne sait pas c’est qu’il était terriblement humble, mais on n’en a jamais parlé», dit-elle.
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2016/06/05/article.php?sid=197392&cid=2
Paix à son âme
"Louisette Ighilahriz est convaincue qu’aujourd’hui, c’est aux jeunes générations de perpétuer la mémoire de leurs aînés. «Cela sera pour nous une gloire, une deuxième victoire de l’indépendance», dit-elle.
Le recueillement sur la tombe d’Henri Maillot a vu la présence de sa sœur Yvette et de son neveu. Ont assisté également l’ancien Premier ministre, Sid Ahmed Ghozali, la présidente du Croissant-Rouge algérien, Saïda Benhabilès, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, et plusieurs moudjahidine tels que Mahmoud l’Argentin et Juliette Acampora"
je vous admire,je vous aime et je vous respecte
les algériens n'oublieront jamais votre combat et votre sacrifice pour la justice et l'égalité , pour l'humanité
vous êtes la lumière vous êtes l'espoir vous êtes encore en vie dans nos cœurs pour l’éternité
nous somme fiers d'appartenir a votre famille
"pendant la lutte de libération nationale, le peuple algérien n’a jamais fait de distinction entre un moudjahid d’origine algérienne et un moudjahid d’origine européenne. Nous étions tous soudés». Présente à la cérémonie de recueillement organisée au cimetière chrétien de Diar-Essaâda à El Madani sur les hauteurs d’Alger, la moudjahida Annie Steiner n’a pas mâché ses mots. «On parle beaucoup d’Henri Maillot. Tout le monde sait ce qu’il a fait, c’est certain. Nous n’avons pas besoin de le rabâcher constamment. Par contre ce qu’on ne sait pas c’est qu’il était terriblement humble, mais on n’en a jamais parlé», dit-elle.
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2016/06/05/article.php?sid=197392&cid=2
Paix à son âme
"Louisette Ighilahriz est convaincue qu’aujourd’hui, c’est aux jeunes générations de perpétuer la mémoire de leurs aînés. «Cela sera pour nous une gloire, une deuxième victoire de l’indépendance», dit-elle.
Le recueillement sur la tombe d’Henri Maillot a vu la présence de sa sœur Yvette et de son neveu. Ont assisté également l’ancien Premier ministre, Sid Ahmed Ghozali, la présidente du Croissant-Rouge algérien, Saïda Benhabilès, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, et plusieurs moudjahidine tels que Mahmoud l’Argentin et Juliette Acampora"
je vous admire,je vous aime et je vous respecte
les algériens n'oublieront jamais votre combat et votre sacrifice pour la justice et l'égalité , pour l'humanité
vous êtes la lumière vous êtes l'espoir vous êtes encore en vie dans nos cœurs pour l’éternité
nous somme fiers d'appartenir a votre famille
tawaana- Nouveau
- Nombre de messages : 20
Age : 42
Localisation : hussein-dey
Date d'inscription : 07/04/2010
Sujets similaires
» Hommage à Henri Maillot à Alger Mort pour l'Algérie le 5 juin 1956 Paix a son âme
» Maurice Laban, mort pour l'Algérie
» Fernand IVETON, mort pour l'Algérie
» Georg PUCHERT, mort pour l'Algérie
» Pierre GHENASSIA, Mort pour l'Algérie
» Maurice Laban, mort pour l'Algérie
» Fernand IVETON, mort pour l'Algérie
» Georg PUCHERT, mort pour l'Algérie
» Pierre GHENASSIA, Mort pour l'Algérie
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum