Fernand IVETON, mort pour l'Algérie
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Fernand IVETON, mort pour l'Algérie
Fernand IVETON
« Je vais mourir, mais l’Algérie sera indépendante », tels furent les derniers mots que Fernand Iveton prononça avant que son sang ne se mêle à celui de tous ses frères Algériens morts en martyrs pour que l'Algérie soit, effectivement, indépendante.
Né de parents de conditions modestes le 12 janvier 1926 à Alger, Fernand Iveton s'engage très tôt dans les rangs de la révolution algérienne.
Sa dernière mission, avortée au demeurant, aura été le dépôt une bombe dans les vestiaires de l’usine de gaz d’Alger, 14 novembre 1956.
Il faut préciser que selon ses exigences et pour éviter toute victime civile, la bombe ne devait exploser qu’après le départ de tous les employés de l'usine, tard dans la soirée de cette même journée.
La mission échoua, la bombe ayant été découverte et désamorcée peu avant l'heure prévue pour son explosion.
Arrêté, il fut emprisonné et torturé.
A l'issue d'une une parodie de procès caractérisé par une "justice" coloniale expéditive, peu de temps après son arrestation, il fut condamné à mort par le tribunal permanent des forces armées d'Alger.
Son recours en grâce, comme il fallait s'y attendre, fut rejeté.
Il deviendra, ainsi, le premier européen d'Algérie à être guillotiné, la sentence exécutée à l'aube du 11 février 1957 à la prison de Barberousse à Alger.
Admin
« Je vais mourir, mais l’Algérie sera indépendante », tels furent les derniers mots que Fernand Iveton prononça avant que son sang ne se mêle à celui de tous ses frères Algériens morts en martyrs pour que l'Algérie soit, effectivement, indépendante.
Né de parents de conditions modestes le 12 janvier 1926 à Alger, Fernand Iveton s'engage très tôt dans les rangs de la révolution algérienne.
Sa dernière mission, avortée au demeurant, aura été le dépôt une bombe dans les vestiaires de l’usine de gaz d’Alger, 14 novembre 1956.
Il faut préciser que selon ses exigences et pour éviter toute victime civile, la bombe ne devait exploser qu’après le départ de tous les employés de l'usine, tard dans la soirée de cette même journée.
La mission échoua, la bombe ayant été découverte et désamorcée peu avant l'heure prévue pour son explosion.
Arrêté, il fut emprisonné et torturé.
A l'issue d'une une parodie de procès caractérisé par une "justice" coloniale expéditive, peu de temps après son arrestation, il fut condamné à mort par le tribunal permanent des forces armées d'Alger.
Son recours en grâce, comme il fallait s'y attendre, fut rejeté.
Il deviendra, ainsi, le premier européen d'Algérie à être guillotiné, la sentence exécutée à l'aube du 11 février 1957 à la prison de Barberousse à Alger.
Admin
Dernière édition par Admin le Jeu 9 Juil - 18:26, édité 2 fois
Re: Fernand IVETON, mort pour l'Algérie
Le chef du gouvernement s' appelait Guy Mollet.Admin a écrit:
Le ministre de l' intérieur était François Mitterrand.
Le recours en grâce fut rejeté par le président de la république, René Coty.
J' en oublie et, sans doute, des aussi "bons"; tiens! En v'là un autre qui me vient à l' esprit: Jacques Soustelle.
Mollet, Mittterrand, Soustelle, quel rapport? Ah! Bon.
Invité- Invité
Re: Fernand IVETON, mort pour l'Algérie
Hommage à Fernand IVETON
Source :
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/
Lutte Ouvrière n°2011 du 16 février 2007
Il y a 50 ans, le 11 février 1957, à Alger: l'exécution pour l'exemple de Fernand Iveton
Le 11 février 1957, un membre du Parti Communiste Algérien, Fernand Iveton était exécuté ainsi que deux militants algériens dans la prison Barberousse à Alger.
D'origine européenne, Iveton avait rejoint ceux qui luttaient contre le colonialisme français et pour l'indépendance de l'Algérie.
Le 14 novembre 1956, il fut surpris en train de manipuler une bombe artisanale dans l'usine à gaz d'el Hamma, où il était employé comme ouvrier. Il voulait régler la minuterie pour que l'engin explose à une heure tardive, sans faire de victimes mais seulement des dégâts matériels.
Sa bombe n'eut donc pas le temps d'exploser mais Iveton fut dénoncé par un contremaître, arrêté et torturé.
Dix jours plus tard, après une parodie de procès, il fut condamné à mort par le tribunal permanent des forces armées d'Alger. Le procès se déroula dans une atmosphère de haine. L'affaire fut amplifiée et montée en épingle par la presse, les militaires et les autorités coloniales qui sautèrent sur l'occasion pour dénoncer les «terroristes communistes» qui, selon eux, se cachaient derrière les nationalistes algériens du FLN. De son côté, le ministre résident en Algérie, le socialiste Robert Lacoste accusa Iveton d'avoir voulu «faire sauter Alger»!
Le recours en grâce d'Iveton fut soumis au Conseil supérieur de la magistrature. Mitterrand, ministre de la Justice du gouvernement dirigé alors par le socialiste Guy Mollet, qui siégeait dans ce Conseil, s'opposa à la grâce. En fait, le gouvernement avait décidé que les militants du FLN, dont le recours en grâce avait été repoussé, soient exécutés le plus vite possible. La justice coloniale devait faire des exemples et intimider ceux qui, d'origine européenne ou algérienne, seraient tentés de rejoindre les partisans de l'indépendance. Fernand Iveton devait donc être exécuté.
Iveton fut le seul Européen guillotiné, mais il y en eut bien d'autres au cours de la guerre d'Algérie, dont les responsables du Parti Socialiste de l'époque, en bons défenseurs du colonialisme français, assumèrent toute la responsabilité.
Roger MEYNIER
_____________________
Admin
Source :
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/
Lutte Ouvrière n°2011 du 16 février 2007
Il y a 50 ans, le 11 février 1957, à Alger: l'exécution pour l'exemple de Fernand Iveton
Le 11 février 1957, un membre du Parti Communiste Algérien, Fernand Iveton était exécuté ainsi que deux militants algériens dans la prison Barberousse à Alger.
D'origine européenne, Iveton avait rejoint ceux qui luttaient contre le colonialisme français et pour l'indépendance de l'Algérie.
Le 14 novembre 1956, il fut surpris en train de manipuler une bombe artisanale dans l'usine à gaz d'el Hamma, où il était employé comme ouvrier. Il voulait régler la minuterie pour que l'engin explose à une heure tardive, sans faire de victimes mais seulement des dégâts matériels.
Sa bombe n'eut donc pas le temps d'exploser mais Iveton fut dénoncé par un contremaître, arrêté et torturé.
Dix jours plus tard, après une parodie de procès, il fut condamné à mort par le tribunal permanent des forces armées d'Alger. Le procès se déroula dans une atmosphère de haine. L'affaire fut amplifiée et montée en épingle par la presse, les militaires et les autorités coloniales qui sautèrent sur l'occasion pour dénoncer les «terroristes communistes» qui, selon eux, se cachaient derrière les nationalistes algériens du FLN. De son côté, le ministre résident en Algérie, le socialiste Robert Lacoste accusa Iveton d'avoir voulu «faire sauter Alger»!
Le recours en grâce d'Iveton fut soumis au Conseil supérieur de la magistrature. Mitterrand, ministre de la Justice du gouvernement dirigé alors par le socialiste Guy Mollet, qui siégeait dans ce Conseil, s'opposa à la grâce. En fait, le gouvernement avait décidé que les militants du FLN, dont le recours en grâce avait été repoussé, soient exécutés le plus vite possible. La justice coloniale devait faire des exemples et intimider ceux qui, d'origine européenne ou algérienne, seraient tentés de rejoindre les partisans de l'indépendance. Fernand Iveton devait donc être exécuté.
Iveton fut le seul Européen guillotiné, mais il y en eut bien d'autres au cours de la guerre d'Algérie, dont les responsables du Parti Socialiste de l'époque, en bons défenseurs du colonialisme français, assumèrent toute la responsabilité.
Roger MEYNIER
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