Robert DAVEZIES, condamné à la prison pour l'Algérie
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Robert DAVEZIES, condamné à la prison pour l'Algérie
Robert DAVEZIES
Source :
http://www.africultures.com/
Robert Davezies
MARTIN dans la clandestinité. Né le 30 avril 1923 à Saint-Gaudens (Hautes- Pyrennées, France) ; licencié es sciences, prêtre à Lannemezan de 1951 à 1953 ; détaché à la Mission de France en 1953, ingénieur au Laboratoire de physique de l'Ecole Normale Supérieure à Paris, militant du Mouvement de la paix ; à partir de 1957, actif dans l'aide au FLN dans le groupe de Jean Urvoas puis aux réseaux Jeanson et Curiel ; échappant à un mandat d'arrêt en octobre 1958, permanent auprès de la direction de la Fédération de France du FLN à Cologne (RFA), enquête à la frontière de la Tunisie (Le Front, 1959) ; rentré clandestinement en France, arrêté à Lyon le 29 janvier 1961, libéré le 4 juillet 1962 ; après mai 1968, animateur du Comité d'action pour la Révolution dans l'église.
Il entre en 1945 à 22 ans au Grand séminaire de Tarbes. Pour lui, le Christ s'identifie aux exploités, au prolétariat. L'Eglise s'est coupée du peuple, a "perdu la classe ouvrière" ; il faut porter l'Evangile en ce "pays de mission" la france. Ordonné prêtre à 28 ans le 29 juin 1951, R.Davezies devient vicaire à Lannemezan, petite ville entre Tarbes et Toulouse ; il obtient en 1953, son détachement à la Mission de France. Complétant sa licence de mathématiques, il entre dans une équipe qui travaille dans les institutions scientifiques à l'exemple du père Bernard Boudouresques, au Centre d'études nucléaires de Saclay. A partir de septembre 1955, R.Davezies est employé comme ingénieur de recherche au Laboratoire de physique de l'Ecole normale supérieure. Sensibles aux luttes de libération, il fréquente un milieu de chrétiens progressistes, catholiques et protestants.
Découvrant la question coloniale, il identifie l'immigration algérienne au prolétariat.
C'est aux journées du mouvement sur l'Algérie, en juin 1957 à la Maison des métallurgistes que Jean Urvoas qui pratique déjà l'aide au FLN, le fait entrer dans son groupe de soutien, formé des "copains" qui gravitent autour de la Mission de France et de la paroisse du quartier Italie. A son tour Robert Davezies va beaucoup recruter ; il se charge des passages en Espagne par les Pyrénées, des liaisons et dépôts, plus tard des caches de l'argent de la Fédération de France du FLN. En effet à partir d'octobre 1957, le groupe se lie à ce qui devient le réseau Jeanson et plus tard s'associe aux activités du groupe Curiel. L'anticolonialisme devient premier, ce qui implique l'indépendance de l'Algérie. A partir du 16 Mai, sous le pseudonyme de Martin, il devient permanent des réseaux de soutien, le seul permanent, s'employant à superviser les transferts de fonds et répondant des passages de frontières. Suite aux arrestations suivant la tentative d'attentat FLN contre Jacques Soustelle, il est recherché pour avoir convoyé les militants venus d'Espagne, un mandat d'arrêt est lancé contre lui le 16 octobre 1958.
Le 17 octobre, il sort de France pour rejoindre Cologne où se trouve le Comité directeur de la Fédération de France du FLN ; il travaille à son service. En 1959 il rejoint le père Mamet en Tunisie pour recueillir les témoignages des réfugiés algériens au Kef et auprès de l'ALN des frontières et publie Le Front aux les Editions de Minuit début octobre1959.
Inculpé dans le procès de l'OS (organisation spéciale du FLN, France) en avril1959, il fait sensation par une lettre adressée au président du Tribunal militaire de Paris. Le 16 avril 1960, Robert Davezies est condamné par défaut à 10 ans de réclusion et 20 ans d'interdiction de séjour. Le cardinal Liénart désavoue la lettre et affirme que le père Davezies ne représente en rien la Mission de France.
Se rendant facilement en Suisse, Davezies soutient l'organisation du groupe de déserteurs qui constitue un noyau du mouvement Jeune Résistance fondé en mai 1959, autour de Jean-Louis Hurst (Maurienne, l'auteur du Déserteur), du communiste opposant Louis Orhant, du militant catholique progressiste Gérard Méier. Il se sent très proche d'Henri Curiel qui entend créer un Mouvement anticolonialiste français (MAF) sans se couper du PCF ; à la fin de 1960, le groupe Jeune Résistance de Suisse décide des retours en France pour mener une action clandestine ; Robert Davezies gagne la région lyonnaise. Lors d'un rendez-vous à Annemasse avec l'éditeur Nils Andersson, il est arrêté le 29 janvier 1961. Bien que resté pour partie à l'état d'ébauche, Nils Andersson publiera en mars à Lausanne Le Temps de la Justice qui commente les raisons de l'engagement politique, mariant Lénine et l'Evangile.
Condamné pour faux et usage de faux, par le tribunal de Lyon le 15 mars 1961, à 4 mois de prison, Robert Davezies est transféré à la prison de Fresnes avant de comparaître devant le Tribunal militaire de Paris. Le cardinal Liénart désavoue à nouveau les positions du père Davezies, mais lui rend visite plus tard en novembre 1961 à Fresnes où Davezies se sent réconforté par l'entourage du millier de prisonniers du FLN et des prisonniers politiques français des réseaux. Les négociations avec le FLN vont leur cours alors que se déroule son procès du 9 au 12 janvier 1962 ; "c'est le procès de la colonisation et de la guerre d'Algérie". Il est assisté d'un collectif d'avocats et reçoit le soutien d'une trentaine de personnalités, de René Capitant à Louis Aragon. Il est condamné à trois ans de prison et trois mille francs d'amendes. Trois jours après, le 15 janvier, le même tribunal acquitte trois militaires français auteurs de tortures ayant entraîné la mort dont celle d'une jeune algérienne Saadia Mebarek. Libéré le 4 juillet 1962, Robert Davezies lance une campagne pour la libération des condamnés français pour soutien au FLN (brochure L'amnistie des républicains). En 1963, il publie un roman inspiré par son expérience de prison pendant la guerre d'Algérie Les Abeilles puis des recueils de poèmes évoquant mais pas seulement les luttes de libération. Il soutient l'action contre la colonisation portugaise en Angola (Les Angolais, 1965).
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http://www.africultures.com/
Robert Davezies
MARTIN dans la clandestinité. Né le 30 avril 1923 à Saint-Gaudens (Hautes- Pyrennées, France) ; licencié es sciences, prêtre à Lannemezan de 1951 à 1953 ; détaché à la Mission de France en 1953, ingénieur au Laboratoire de physique de l'Ecole Normale Supérieure à Paris, militant du Mouvement de la paix ; à partir de 1957, actif dans l'aide au FLN dans le groupe de Jean Urvoas puis aux réseaux Jeanson et Curiel ; échappant à un mandat d'arrêt en octobre 1958, permanent auprès de la direction de la Fédération de France du FLN à Cologne (RFA), enquête à la frontière de la Tunisie (Le Front, 1959) ; rentré clandestinement en France, arrêté à Lyon le 29 janvier 1961, libéré le 4 juillet 1962 ; après mai 1968, animateur du Comité d'action pour la Révolution dans l'église.
Il entre en 1945 à 22 ans au Grand séminaire de Tarbes. Pour lui, le Christ s'identifie aux exploités, au prolétariat. L'Eglise s'est coupée du peuple, a "perdu la classe ouvrière" ; il faut porter l'Evangile en ce "pays de mission" la france. Ordonné prêtre à 28 ans le 29 juin 1951, R.Davezies devient vicaire à Lannemezan, petite ville entre Tarbes et Toulouse ; il obtient en 1953, son détachement à la Mission de France. Complétant sa licence de mathématiques, il entre dans une équipe qui travaille dans les institutions scientifiques à l'exemple du père Bernard Boudouresques, au Centre d'études nucléaires de Saclay. A partir de septembre 1955, R.Davezies est employé comme ingénieur de recherche au Laboratoire de physique de l'Ecole normale supérieure. Sensibles aux luttes de libération, il fréquente un milieu de chrétiens progressistes, catholiques et protestants.
Découvrant la question coloniale, il identifie l'immigration algérienne au prolétariat.
C'est aux journées du mouvement sur l'Algérie, en juin 1957 à la Maison des métallurgistes que Jean Urvoas qui pratique déjà l'aide au FLN, le fait entrer dans son groupe de soutien, formé des "copains" qui gravitent autour de la Mission de France et de la paroisse du quartier Italie. A son tour Robert Davezies va beaucoup recruter ; il se charge des passages en Espagne par les Pyrénées, des liaisons et dépôts, plus tard des caches de l'argent de la Fédération de France du FLN. En effet à partir d'octobre 1957, le groupe se lie à ce qui devient le réseau Jeanson et plus tard s'associe aux activités du groupe Curiel. L'anticolonialisme devient premier, ce qui implique l'indépendance de l'Algérie. A partir du 16 Mai, sous le pseudonyme de Martin, il devient permanent des réseaux de soutien, le seul permanent, s'employant à superviser les transferts de fonds et répondant des passages de frontières. Suite aux arrestations suivant la tentative d'attentat FLN contre Jacques Soustelle, il est recherché pour avoir convoyé les militants venus d'Espagne, un mandat d'arrêt est lancé contre lui le 16 octobre 1958.
Le 17 octobre, il sort de France pour rejoindre Cologne où se trouve le Comité directeur de la Fédération de France du FLN ; il travaille à son service. En 1959 il rejoint le père Mamet en Tunisie pour recueillir les témoignages des réfugiés algériens au Kef et auprès de l'ALN des frontières et publie Le Front aux les Editions de Minuit début octobre1959.
Inculpé dans le procès de l'OS (organisation spéciale du FLN, France) en avril1959, il fait sensation par une lettre adressée au président du Tribunal militaire de Paris. Le 16 avril 1960, Robert Davezies est condamné par défaut à 10 ans de réclusion et 20 ans d'interdiction de séjour. Le cardinal Liénart désavoue la lettre et affirme que le père Davezies ne représente en rien la Mission de France.
Se rendant facilement en Suisse, Davezies soutient l'organisation du groupe de déserteurs qui constitue un noyau du mouvement Jeune Résistance fondé en mai 1959, autour de Jean-Louis Hurst (Maurienne, l'auteur du Déserteur), du communiste opposant Louis Orhant, du militant catholique progressiste Gérard Méier. Il se sent très proche d'Henri Curiel qui entend créer un Mouvement anticolonialiste français (MAF) sans se couper du PCF ; à la fin de 1960, le groupe Jeune Résistance de Suisse décide des retours en France pour mener une action clandestine ; Robert Davezies gagne la région lyonnaise. Lors d'un rendez-vous à Annemasse avec l'éditeur Nils Andersson, il est arrêté le 29 janvier 1961. Bien que resté pour partie à l'état d'ébauche, Nils Andersson publiera en mars à Lausanne Le Temps de la Justice qui commente les raisons de l'engagement politique, mariant Lénine et l'Evangile.
Condamné pour faux et usage de faux, par le tribunal de Lyon le 15 mars 1961, à 4 mois de prison, Robert Davezies est transféré à la prison de Fresnes avant de comparaître devant le Tribunal militaire de Paris. Le cardinal Liénart désavoue à nouveau les positions du père Davezies, mais lui rend visite plus tard en novembre 1961 à Fresnes où Davezies se sent réconforté par l'entourage du millier de prisonniers du FLN et des prisonniers politiques français des réseaux. Les négociations avec le FLN vont leur cours alors que se déroule son procès du 9 au 12 janvier 1962 ; "c'est le procès de la colonisation et de la guerre d'Algérie". Il est assisté d'un collectif d'avocats et reçoit le soutien d'une trentaine de personnalités, de René Capitant à Louis Aragon. Il est condamné à trois ans de prison et trois mille francs d'amendes. Trois jours après, le 15 janvier, le même tribunal acquitte trois militaires français auteurs de tortures ayant entraîné la mort dont celle d'une jeune algérienne Saadia Mebarek. Libéré le 4 juillet 1962, Robert Davezies lance une campagne pour la libération des condamnés français pour soutien au FLN (brochure L'amnistie des républicains). En 1963, il publie un roman inspiré par son expérience de prison pendant la guerre d'Algérie Les Abeilles puis des recueils de poèmes évoquant mais pas seulement les luttes de libération. Il soutient l'action contre la colonisation portugaise en Angola (Les Angolais, 1965).
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Dernière édition par Admin le Jeu 9 Juil - 19:02, édité 2 fois
Re: Robert DAVEZIES, condamné à la prison pour l'Algérie
Un article très intéressant sur Robert DAVEZIES qu'il est possible de consulter dans :
http://www.cema-northafrica.org/documents/activites/Hommage-a-Robert-Davazies.pdf
http://www.cema-northafrica.org/documents/activites/Hommage-a-Robert-Davazies.pdf
Ryad- Nouveau
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Date d'inscription : 29/12/2009
Re: Robert DAVEZIES, condamné à la prison pour l'Algérie
Hommage à Robert DAVEZIES
Source:
http://www.humanite.fr/
TRIBUNE LIBRE
Article paru
le 3 janvier 2008
IDEES
Robert Davezies est mort
Prêtre, il restera comme l’un des grands noms français de la lutte pour la liberté du peuple algérien.
Il était l’un des membres les plus actifs du « réseau Jeanson ». L’abbé Robert Davezies vient
de s’éteindre à l’âge de quatre-vingt-quatre ans.
Ce prêtre de la Mission de France, « porteur
de valise », selon la formule de Sartre, il restera comme
l’un des grands noms français de la lutte pour la liberté du peuple algérien. De l’exfiltration des militants
de la fédération de France vers l’Espagne, l’Allemagne, la Suisse et la Belgique à la collecte de fonds, en passant par la confection et la diffusion de la littérature anticoloniale, ou l’appui à des opérations militaires comme celle qui visait le ministre Soustelle, il s’est engagé sans s’épargner. Quand le réseau Jeanson
est ébranlé par plusieurs arrestations, en 1960, Robert Davezies continue son aide au FLN, dans le cadre
du réseau du militant communiste juif égyptien Henri Curiel. Robert Davezies contribue, enfin, à la création de Jeune Résistance, structure de déserteurs
et d’insoumis français réfugiés en Suisse. Mais il est arrêté en janvier 1961 par la DST. Condamné à trois ans de prison, il est incarcéré à Fresnes avec d’autres militants algériens et français. Il y apprend la signature des accords d’Évian. Il dira : « Ce jour-là, j’ai compris que les hommes avaient le pouvoir de faire leur histoire. » Aragon avait pris sa défense et, dans une lettre publiée par la presse anticolonialiste, il avait écrit aux avocats du prêtre-ouvrier : « Veuillez, je vous prie, transmettre à M. l’abbé Davezies, que je n’ai pas l’honneur de connaître, l’expression de ma reconnaissance pour ce qu’il a fait, pour ce qu’il est,
et qui s’inscrit à l’actif de notre patrie, et risque un jour
de faire oublier qu’il y eut des tortionnaires qui se dirent français. » Des mots qui résonnent d’autant plus aujourd’hui… Ensuite, Robert Davezies s’est consacré à obtenir l’amnistie des militants anticolonialistes, qui n’est intervenue qu’en 1966. Il a poursuivi son engagement au côté des mouvements de libération nationale, notamment angolais. C’est sans doute de son premier engagement dans la résistance qu’il a puisé sa résolution à, selon
ses mots, « dénouer les liens du joug ». Il est l’auteur
de plusieurs livres : le Front (1959), un recueil
de témoignages d’Algériens, avant d’écrire le Temps de
la justice et les Abeilles, récits sur la lutte contre la guerre d’Algérie et la vie des militants incarcérés. Lors de ses obsèques, on remarquait la présence de plusieurs « porteurs de valise » encore en vie, de militants algériens ainsi que de l’historien Mohammed Harbi, qui ont rendu hommage à sa mémoire.
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Admin
Source:
http://www.humanite.fr/
TRIBUNE LIBRE
Article paru
le 3 janvier 2008
IDEES
Robert Davezies est mort
Prêtre, il restera comme l’un des grands noms français de la lutte pour la liberté du peuple algérien.
Il était l’un des membres les plus actifs du « réseau Jeanson ». L’abbé Robert Davezies vient
de s’éteindre à l’âge de quatre-vingt-quatre ans.
Ce prêtre de la Mission de France, « porteur
de valise », selon la formule de Sartre, il restera comme
l’un des grands noms français de la lutte pour la liberté du peuple algérien. De l’exfiltration des militants
de la fédération de France vers l’Espagne, l’Allemagne, la Suisse et la Belgique à la collecte de fonds, en passant par la confection et la diffusion de la littérature anticoloniale, ou l’appui à des opérations militaires comme celle qui visait le ministre Soustelle, il s’est engagé sans s’épargner. Quand le réseau Jeanson
est ébranlé par plusieurs arrestations, en 1960, Robert Davezies continue son aide au FLN, dans le cadre
du réseau du militant communiste juif égyptien Henri Curiel. Robert Davezies contribue, enfin, à la création de Jeune Résistance, structure de déserteurs
et d’insoumis français réfugiés en Suisse. Mais il est arrêté en janvier 1961 par la DST. Condamné à trois ans de prison, il est incarcéré à Fresnes avec d’autres militants algériens et français. Il y apprend la signature des accords d’Évian. Il dira : « Ce jour-là, j’ai compris que les hommes avaient le pouvoir de faire leur histoire. » Aragon avait pris sa défense et, dans une lettre publiée par la presse anticolonialiste, il avait écrit aux avocats du prêtre-ouvrier : « Veuillez, je vous prie, transmettre à M. l’abbé Davezies, que je n’ai pas l’honneur de connaître, l’expression de ma reconnaissance pour ce qu’il a fait, pour ce qu’il est,
et qui s’inscrit à l’actif de notre patrie, et risque un jour
de faire oublier qu’il y eut des tortionnaires qui se dirent français. » Des mots qui résonnent d’autant plus aujourd’hui… Ensuite, Robert Davezies s’est consacré à obtenir l’amnistie des militants anticolonialistes, qui n’est intervenue qu’en 1966. Il a poursuivi son engagement au côté des mouvements de libération nationale, notamment angolais. C’est sans doute de son premier engagement dans la résistance qu’il a puisé sa résolution à, selon
ses mots, « dénouer les liens du joug ». Il est l’auteur
de plusieurs livres : le Front (1959), un recueil
de témoignages d’Algériens, avant d’écrire le Temps de
la justice et les Abeilles, récits sur la lutte contre la guerre d’Algérie et la vie des militants incarcérés. Lors de ses obsèques, on remarquait la présence de plusieurs « porteurs de valise » encore en vie, de militants algériens ainsi que de l’historien Mohammed Harbi, qui ont rendu hommage à sa mémoire.
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